Thursday, August 30, 2007

Le Heaven (par Mr. Konnard)

J’ai un vieux mal de crâne cette aprem, et j’ai que 15 minutes pour faire ma revue donc quitte à faire un truc pourri, je me suis dit je vais la faire sur un endroit dans lequel je suis jamais allé… enfin on y était devant mais comme il fallait payer, on s’est permis de rebrousser chemin. Faut dire que quand t’es hétéro, ça motive moyen les endroits gays… ça me donne l’impression d’être dans une boîte avec toutes les moins bonnes des moins bonnes de toutes tes copines...

Le Heaven donc, c’est la boite gay de de notre ville décidemment haute en couleur.... On était au Black Canyon, au Dharmawangsa Square, et il se trouve que les 2 ont des WC communs. Et comme j’étais déjà bien entamé, autant dire que je squattais les WC à intervalles sacrément régulier. Je trouvais un peu bizarre la population dans ces chiottes, parce que les mecs te reluquait vraiment en train de pisser, genre prêts à te donner un coup de main si ça sortait pas. Et puis j’ai compris quand on m’a dit qu’il y avait le Heaven à l’étage…

Alors l’intérieur, de ce que j’ai pu entre-apercevoir, il y avait un super jeu de lumière avec des néons et des lasers, houaou!!!... un genre de house/techno pas trop mal … beaucoup d’hommes, mais pas que des hommes, ... des beaux gosses, des bules pas beaux, des trans et des mecs louches.

Excusez pour le politiquement correct mais il y a vraiment toujours des mecs hyper bizarres dans les trucs gays. J’ai rencontré des spécimens parfois avec qui j’aurais vraiment pas aimer passer un petit week-end à la campagne. J’ai l’impression que les pires, c’est ceux qui ont jamais fait leur coming-out. Ils se sont posés, avec une femme et des enfants et ils vivent toute leur vie quelque chose de faux. Tous ces désirs réprouvés, toute cette frustration, forcément qu’ils pétent un cable arrivés la cinquantaine. Alors ils viennent en Indo, au Heaven, et avec les couilles tellement pleines qu’ils en transpirent. C’est ces têtes de névrosés là qui me font flipper…

Bon à part ça, je vais pas broder plus longtemps… si quelqu’un rentre pour de vrai un jour, je l’invite a compléter la revue…

Lieu :

Dharmawangsa Square, 2ème étage

Class :

--

Nakal :

XX

Originalité :

La seule boite gay de Jakarta

Note :

3/10



Revue certifiée label spécial "Mr. Connard"

Wednesday, August 29, 2007

Tiga Kuda Disco: A faire entre amis... (par TO)

Quand on regarde les mots clefs que tapent les gens pour venir sur notre blog, en premiere position on a Tiga Kuda Disco. Les gens doivent etre decus parce qu’on en parle pas... Faut dire que j’y suis alle qu’une seule fois et que je n’en garde pas une tres bonne image. Un gay (appelons le Bruce) avait insiste pour que j’aille avec lui, parce qu’il me disait qu’il aimait bien les arabes et qu’il y en avait plein au Tiga Kuda. Soit. On part donc a 3 en taxi, Bruce, moi et un autre gay, avec une certaine excitation de mon cote et pour cause: Avant que je parte, un backpacker qui trainait a Jalan Jaksa m’avait assure que c’etait la pire boite de la ville... Il m’avait decrit un bar plein de vices, frequente par des nains obeses, des vieux crouteux bavant leur libido jusqu’aux genoux, et des unijambistes binoclards qui passaient leur temps a toucher le cul des serveuses avec leurs cannes...

On s’assoit au bar, je commande une biere. Je suis decu, il y a des prostitues jolies et des clients pas beaux, comme dans beaucoup de bar de Jakarta mais c’est tout, meme pas de quoi faire une revue pour le blog. Je vais pisser.

A mon retour, la biere est sur la table. Je parle pas beaucoup. Je m’ennuie alors je vais aux chiottes toutes les 5 minutes, ca m’occupe... Apres une demi-heure, l’ennui se transforme en une soudaine envie de m’endormir. C’est inhabituel, j’ai mal au crane .... les images du bar tournent dans ma tete... faut que je vomisse... Bruce me demande si je suis O.K mais je l’entends a peine, juste un bourdonnement dans mes oreilles... j’essaie de lutter, mais je peine a rester eveille, et le mal de crane est de plus en plus fort. Alors je retourne aux toilettes, je vomis, et je dis au gays que je rentre chez moi... Ils me disent qu’ils m’accompagnent. Dans la voiture, je suis pas trop conscient, la tete entre mes mains, au niveau des genoux. Bruce commence a me caresser la cuisse et me propose de dormir avec moi parce qu’il s’inquiete. Je lui dis non, je prefere etre seul, il y a pas de probleme je suis juste un peu malade. Il se fait de plus en plus insistant, alors je commence a comprendre qu’il a du foutre un truc dans mon verre quand j’etais aux chiottes... Je lui demande de se barrer, je lui met Rp 200,000 dans la main en lui disant “please leave me alone” et je rentre me coucher, tombant sur le lit comme une masse.

Voila pour le Tiga Kuda. Mais il parait que c’est pas la meme chose tous les soirs.

Lieu :

Hotel Menteng II, Jalan Cikini Raya

Class :

Low-Mid Class

Nakal :

Oui

Originalite :

La GHB est pas tres chere

Note :

3/10



Wednesday, August 22, 2007

Laisse moi zouzoumem à 12 dans l'APV (par DG)

Mercredi 12 juillet, 23h30 : nous sommes partis avec qques potes au Vertigo (une boîte pas si top finalement), la flemme de prendre 3 taxis différents et le goût du challenge nous ont fais monter à 12 (10 français, 1 canadien, 1 indo) dans le Suzuki APV de VB : pas très confortable mais à voir la tête des garçons de parking quand ils nous ont vu tous sortir de la voiture, ça valait le coup…

La photo à l'arrivée :



Look! c'est moi le plus bronzé ;-p

Monday, August 20, 2007

Le BB’s, ou l’âme Rasta de Jakarta (par DG)


Les mercredis et vendredis soir, à partir de 23h30-minuit, ont lieu les soirées concerts Reggae du BB’s.
- Ah oué et qui joue ?
- C’est Tony
- Tony qui ?
- Lui même
Eh oui depuis le temps, il fallait la passer cette bonne vieille vanne.
C’est donc le célèbre Tony Q (le Q se prononce « qi » en indo, oui je sais, ça troue le Q) and the Rastafara qui performs et… what a performance !!! C’est de la boulette, de celle qu’on met dans les cigarettes…
Bon guitariste, avec une voix de mec qui fume 3 paquets de Kreteks sans filtre par jour depuis la naissance, Tony Q et son groupe jouent ses compos et revisitent parfois quelques incontournables de Bob Marley. Ses chansons désormais cultes (je suis sûr que quelque part au fin fond du Vietnam, on fredonne encore « Kamu sexy ») sont reprises en coeur, parfois à un niveau sonore malheureusement proportionnel au niveau d’ébriété, par le public.

Le fameux Tony (à gauche)


La foule est très majoritairement indonésienne et masculine, la moyenne d’âge tourne autour des 20-25 ans même s’il n’est pas rare du tout de voir des spectateurs ayant largement passé la quarantaine, des nanas aux yeux hagards et aux sourires suspects (c’est toujours mieux que lèche-cul), des bules de toutes origines…
L’ambiance dans le public est vraiment bon-enfant, tout le monde est cool, même si, comme c’est pas vraiment high-class, y’a un peu des têtes de clochards torchés, voire de marginaux, mon dieu !

Au plus fort de la soirée, la petite salle du 1er étage, agréablement décorée est pleine à craquer de jeunes danseurs qui font virevolter leur dreadlocks, la respiration y est difficile et ça commence à piquer les yeux tellement c’est enfumé, mais la bière aidant, on s’y fait bien, surtout vu le nombre de joints qui tournent dans la pièce…ça redonne le sourire.

C’est également le rendez-vous de la scène reggae indonésienne de passage à Jakarta, il n’est pas rare que des artistes locaux ou des potes de passage montent sur scène pour taper le bœuf avec ou sans Tony (qui s’il ne se met pas à la basse ou à la batterie, va se siffler des binouzes en backstage).

Il y a généralement 2 sets entrecoupés d’un break d’une demi heure, l’occasion d’aller déguster une bouteille d’anggur itam (le vin noir, oui je sais le nom n’est pas très encourageant mais ne vous en faites pas, le goût non plus, mais à 7,000 Rp…) vendue dans son sachet plastique et d’aller le déguster dans le nouveau jardin de Menteng.

L’entrée et les consos (Bintang) ne sont pas très chères (autour de 25 KRp), on y trouve aussi des alcools plus fort et même du Cointreau.

A noter, sur le chemin du retour, un passage à Manggarai pour observer du bencong (travestie) au turbin, ça peut être un plus un peu fun.


Lieu : Menteng, Jalan Cokroaminoto (celle qui prolonge Rasuna Said vers le Nord, après le pont)
Class : Mid class
Nakal : Non
Originalité : Tony Q, excellent musicien, le show est parfois envahi par la scène reggae indonésienne, ou par le pignouf du coin
Note : 8/10

Sunday, August 19, 2007

Le Super, le Dreams, l’Exotis (ou un aperçu du Kota pittoresque et diversifie par PL)

Tout commence un Jeudi soir. La raison? Soif de découverte? Sommeil difficile? Pas envie d’entendre le réveil le lendemain? ... Non: Pourquoi pas la voûte sous laquelle toutes ces stations de divertissement composant Kota sont bâties, le dénominateur commun à tous nos partenaires d’errance d’une nuit : l’Ennui. (Ou l’envie de tirer un coup, ça dépend).

Nous voici donc sur le chemin d’Hayam Wuruk. Quatre personnes, une direction, un non-but commun, et quelques néons orange découpant le mot « SUPER » dans la pollution nocturne attirent l’oeil d’un fin connaisseur. On ouvre la porte d’un petit bar à chansons - karaoké - salon de massage - salle télé - ou autre dans la limite des stocks disponibles. Les photos des maîtresses d’ouvrage décorent le sas d’entrée, l’ambiance se fait plus sombre, des vitraux disséminés autour de la salle l’éclairent d’une lumière blafarde, des colonnes et renflements agrémentent la construction. Une chapelle peut-être? Où les nonnes en uniforme de travail rentrent et sortent d’un petit confessionnal au fond du bar portant l’inscription « massage » et d’autres veillent sur de vielles âmes attablées, leur servant une boisson noire à base de houblon fermenté et les caresses nécessaires à leur survie. Une oratrice fatiguant sur la petite scène parsemée de morceaux de légumes et l’immense orgue en arrière plan invitent à l’élévation, l’un de nous va donc faire son office. Une petite acclamation, un rapide coup d’œil sur le grand recueil manuscrit et le récital commence. Une, puis deux, puis trois joyeuses gaillardes indonésiennes, l’assistance exulte et les boissons noires et les nones sont offertes en témoignage d’une appréciation unanime. « his de best » résonne encore derrière nous en franchissant le sas, cette fois-ci en direction des lumières des warungs voisins.

Aguerris par ce contact chaleureux, 2 rues et 46 caniveaux plus loin nous voilà sur un petit parking reclus admirant la belle enseigne du Dream. Une petite musique de chambre nous parvient, comme murmurée, diffuse au vent, une invite au rêve à laquelle nous ne résistons bien évidemment pas. Un comptoir, 3 portes et quelques marches, nous nous trouvons maintenant devant le DreamS. Pourquoi ce changement de nom ? Une autre enseigne ? Une imbrication à l’intérieure la 1ere ? Ces questions ne parvenant pas à nos cerveaux à cet instant précis, nous entrons. C’est bien de la musique classique, ça ressemble même à du Mozart, mais un Mozart sous ecsta, survolté, électrocuté même. Une rafale de violons à 650 bps et 160 dB provoque la réaction spontanée de courber le dos et de chercher refuge ; on en apprend tous les jours. Sous le bombardement j’arrive à relever la tête, un rapide tour d’horizon, salle vide mitraillée de spots, un petit être esseulé au centre de la piste convulsionne, il est en pleine crise d’épilepsie. Ah non, il danse. Et il est en rythme en plus. Assez, j’appelle notre chanteur poussé par son désir de représentation en milieu de salle et on sort. Les autres attendent dehors, hagards. Est-ce ça le Dream, notre promesse d’un délicat bonheur ? On veut en avoir le cœur net, un escalier monte de l’autre côté de l’entrée, ça se suit jusqu'à un petit poste gardant un dédale de couloirs et de portes fermées. Plus aucun son. Le Sphinx assis derrière son bureau nous demande ce que l’on cherche. L’énigme est trop compliquée pour nous.

Et c’est sans savoir ce que l’on cherche que l’on peut trouver l’Eksotis. Urinant à l’unisson dans les égouts, cet impressionnant hangar de l’autre coté d’une clôture nous surplombe et nous toise. Poussés par notre fierté, nous assaillons. Les douves nous enlèvent notre dernier semblant de civilité, et c’est en traînant des chaussons de boue que nous arrivons au pied de la porte Nord. On s’identifie devant un grillage, des mains en uniforme nous fouillent, suivi d’une deuxième rangée de mains, moins inquisitrices mais plus insistantes. Nous entrons nus en territoire ennemi, et le mur de tôles passé, l’obscurité règne. Le silence aussi. La musique ambiante est tellement forte que les tympans ne l’interprètent pas. On se concentre… du dangdut ? Déformé, martyrisé pour suivre les petits sauts des danseurs sous drogue dur. Une arène circulaire au centre, un échafaud pour ornement. On s’y accroche, s’y balance, s’en jette. Une incursion à l’étage, la vue sur l’arène est belle, le combat féroce, mais pas le temps de s’arrêter, des lampes torches éblouissent chaque pas, « girls … fuck, mister ? you can … young … », je ne comprends pas tout, des bras agrippent, les vêtements résistent, j’essaie de ne pas trébucher, tomber pourrait être fatal. La descente est longue et périlleuse, la sortie rédemptrice. On nous estampille le bras d’une marque rouge et nous sommes maintenant certifiés aptes à revenir ici tant que nous porterons ce témoignage de notre vaillance. Ca s’efface bien au savon. Une pensée pour ceux qui n’en reviendront pas et on se rentre, indemnes, presque intacts.

Lieu :

Super : Jalan Labu, en face de l’Hôtel Jayakarta

Dream(s) : Lokasari, Kota

Exotis : Jalan Mangga Besar, Kota

Class :

Low class

Nakal :

Oui, très nakal

Originalité :

Super: Morceaux de tomates sur scène, plus de girls que de clients

Dream(s) : Beethoven version techno-trash, l’hôtesse d’accueil ne rend pas la monnaie

Exotis : Musique Dangdut-electro saturée bien trop forte pour l’oreille humaine

Note :

3/10

Wednesday, August 15, 2007

Café Queen (par SZ)

Un jour, TO cherchait un accompagnateur pour aller "au petit bar à 2 étages pas loin de chez moi, tu sais, là où j'ose pas aller tout seul". Encourageant. L'étage en question, ben en fait, c'est un wartel (c'est à dire l'équivalent d'un cyber café mais sans internet, avec juste le téléphone). La terrasse du rez-de-chaussée est sympa si vous aimez les ventilateurs qui ne marchent pas, la TV diffusant des feuilletons populaires à volume sonore élevé, ou le susu ovaltine pakai es (lait pas frais, ovomaltine, et glaçons douteux, excellent choix si vous voulez rater une semaine de taff à cause d'une bonne colique). Les gens sont marrants et souriants. On lit sur une belle affiche qu'on peut même manger. Commandez un nasi goreng, on ira vous le chercher dans le warung d'à côté. Une table est souvent occupée par des prostituées qui sortent d'une obscure porte, à l'arrière du bâtiment, où jamais on n'osera mettre les pieds, ça a l'air vraiment trop glauque. Mais quand on demande une bière, on déchante : l'alcool, c'est à l'intérieur qu'il faut aller la chercher... Bon bah on va y aller quand même alors.

On finit notre es jeruk cul sec et on marche vers la porte en question. Un vendeur de pommes nous attend à l'entrée pour nous donner des forces avant de pénétrer dans cette antre sombre d'où provient une sourde musique. Le prix des consommations est affiché, on nous aura prévenu : Bintang à Rp. 18.000 (à peine plus chère qu'au Starmart), mouchoirs à Rp. 4.000 et cacahuètes à Rp. 5.000. Euh, oui ?

On rentre, on ne voit pas grand chose et il fait très chaud sous le toit en taule ondulée. Le décor est plutôt mal soigné (à base de pubs 'Bintang' et 'Guinness') et l'endroit manque clairement d'entretien. On s'assied sur un banc en bois et on observe. Un gros groupe de filles, assises sur une rangée de tables du bar, ont l'air de s'ennuyer et passent leur soirée à écrire des SMS. Peut-être des prostituées, mais alors les clients doivent être sacrément en manque ou les tarifs doivent être particulièrement bas pour donner l'envie d'aborder ces portes de prison.

Le dangdut hurle et sature dans les enceintes de mauvaise qualité. La piste de danse (sale) sur laquelle on suffoque de chaleur est en général assez remplie, et les habitués vous encouragent à travailler votre déhanché dangdut. La piste est par ailleurs bordée de miroirs fendus. La cabine du DJ est surplombée par un magnifique panneau fêlé 'operator'. La Bintang chaude à forte dose nous pousse vers les toilettes ultra-minimalistes, juste une rigole pour pisser... : au Café Queen, mieux vaut ne pas avoir envie de faire caca.

A un moment, le DJ fait un mix de folie, et le dangdut laisse place à une techno un peu effrayante : il est l'heure de partir. On demande la bill, on essaye sans succès de se faire épargner les 9.000 roupies de mouchoirs et de cacahuètes qu'on n'avait pas demandés, et on file encore 10.000 roupettes à la serveuse pour qu'elle nous lâche, car elle s'est assise à notre table en attendant son pourboire avant de repartir.

Ce bar est en vente depuis 6 mois. Alors, en sortant on redemande au gars de la terrasse c'est quoi le prix, juste pour savoir. Et c'est toujours 6 milliards de roupies (500.000 euros). Décidemment, c'est horriblement cher pour ce bâtiment qui tombe un peu en ruines.


Lieu : En plein milieu du quartier résidentiel de Guntur (on demande ce que ce bar un peu glauque fout là, et c'est pour ça que je l'aime).

Class : Low Class.

Nakal : Ca dépend si le filles décrites ci-dessus sont des putes ou pas.

Originalité : On boit la bière à la paille, on se choppe toute la mousse, délicieux.

Note : 7,5 / 10.

Lexique :
Nasi goreng : Plat indonésien à base de riz fris.
Warung : Petit restaurant de rue.
Es jeruk : Jus d'orange en glace.
Bintang : Bière indonésienne.
Dangdut : Musique traditionnelle indonésienne à base de rythmes arabisants.

Café Queen - Plan du site


Café Queen - Terrasse


Café Queen - Bonne année pleine de Guinness et de Bintang !


Café Queen - Dancefloor


Café Queen - Cabine Operator


Café Queen - "Toilettes"

Sunday, August 12, 2007

L’Emporium ou le Royaume de la Luxure


"Emporium, Jl. Pecenongan, Central Jakarta. One of Jakarta's countless dodgy karaoke-disco-spa-massage lounges"

Samedi midi, tous les 2 au Burger King comme deux betes féroces sur une carcasse. Un peu excités ... pourquoi donc ?!? X a tout prévu, carte de Jakarta téléchargée sur POD, adresses etc...

Petit passage par des "filles que X connaît" et ça file au Nord direction Kota avec 2/3 noms en tête... Crown, Emporium, Lokasari... Bon, sautons 2 heures de déambulations dans les kampungs bourres de culs de sacs (tiens... déjà le mot cul ?!?) entre Kota et Mangga Besar. On arrive, on se gare au parking du redtop… 2 minutes a pied. ascenseur... la porte s'ouvre, une bonnasse passe en un eclair derriere le comptoir..en petit string et soutif blanc avec un leger voile sur les epaules (pays musulman oblige... )

Je me dis, on est ou la ?!? et puis j'oublie, si si, vraiment en plus. Zou, on rentre, piscine, jacuzzi, clopes... X va se faire un rapide sauna, j'en profite pour discuter avec le staff très sympa pour choper quelques infos. En 2 minutes et mon Indo magik... j’apprends que pour une Chinoise import qualite certifiee, c’est 1,500,000 Rp et 500,000 Rp pour une locale. Mais pourkoi je lui dis ?!? il met sont index droit dans sa main gauche qui forme un delicat vagin.. ah, ok…Y me dit, sinon tu peux avoir avec la main, la bouche, etc....avec des signes bien sur, sinon j aurai rien bité.. ah, ok.

X reviens, on monte.... Une piece de 10 mètres sur 10 environ avec des beaux canapes gris et un

eclairage parfait. Dessus, entre 20 et 30 nanas en petites jupettes, maillots de bain, sous-vetements.. avec une moyenne frisant le 15/20 avec des elements interressants montant juska 18/20 facile ! Elles papotent et observent..

Bref, on fait pas les fiers.. euh...c ou pour tirer les numeros. pour juste un massage svp ?!? On va au comptoir, je prends 02, X 19 (a retenir...a suivre). Je prends un coca, j'essaie d'avoir l air a l aise mais je crois ke les pros on ne les dupe pas.

X a l'air plus en confiance, echangeant 2/3 mots avec ces mesdames du genre (tu veux le numero de mon pote arabe ? : ) Idem avec la mummy ki ne comprends pas pkoi on veux pas gouter a sa collection été...

Apres 5 minutes, on redescent, c pret, il parait.. ah, ok.

Je disparait sur la gauche, miss attend, elle me dit, je ne couche pas. Je lui dit, ça tombe bien, moi non plus. Donc no soucy. Je lui explik, kil faut aimer pour faire ces choses la, k elle est mignonne mais ke ça n'est pas ça aimer. Je pense kelle a rien compris... ; )

Bref, massage complet, ça ne vaut pas le Delta mais rigolo…

Petite discussion avec elle : C koi les filles en haut ?!? - Freelance. - Ah, ok. - c free, cool alors ; ) elle a pas compris non plus je crois..

X (je ne fais ke retransmettre) donc numero 19. Il arrive et la : Nan, je peux pas.. trop grosse et moche donc la nana qui nous accompagne dit pas de soucis... cancel et on demande new one.

Deuxieme, tjrs grosse mais mignonne donc il laisse couler. Il a raison, Body massage complet (avec ce ki sert a nourrir les bebes normalement). Elle lui demande pkoi il a cancell la 1ere, il lui dit cache, trop grosse ! Ah, finesse, quand tu nous tiens...

Voila...à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

Verdict, Emporium, a faire pour voir la salle du 1er, massage bof, possibilités infinis.

Pour info, prendre les chambres supérieures super classe, big ! Ca vaut le coup (pas de bite).

Bien respirer avant d'arriver a la chambre grise, ça m'a comme même fait halluciner !! C un peu glaukissime... Ne pas prendre numéro 19 mais c a faire 1 ou 2 fois (au cas ou j y repasse un jour, on sait jamais)

Wednesday, August 8, 2007

Syuri et Hoseki: Les karaokés sauce teriyaki à Jakarta (par Mr K.)

L’esprit de découverte flottait lundi soir dernier à Ek Mg, et malgré la fatigue qui se faisait sentir après une semaine entière de clubbing, je trouvais le courage une nouvelle fois d’enfiler ma petite chemise et de partir vers une destination inconnue.

En l’occurrence, Mr Pn avait repéré un karaoké japonais pas trop loin de la maison, ce qui me semblait une cible parfaite. En arrivant devant la porte du Syuri Japanese Karaoke, je repris aussitôt mes forces, fasciné devant autant de kitsch et de mystère. L’intérieur est encore plus intéressant, en particulier le lounge. Disséminés dans la salle, on y trouve pleins de petits espaces privatifs, avec des canapés en cercle, une petite table et une télé diffusant des clips japonais. La déco est à mourir de rire, avec de la couleur fluo, de la végétation un peu partout, des objets ridicules, des meubles des années 50, etc... Vraiment à voir...

J’avais pas trop envie de chanter mais on s’est quand même laisser tenter et on a bien rigolé. Les deux zouaves qui m’accompagnaient ont fini par prendre leur bouteille de Chivas. Un grand choix de chansons, des micros qui marchent, des enceintes qui saturent pas et des petits fauteuils confortables, le tout pour pas trop cher, 100 000 rp; c’est une adresse que nous recommandons. Un détail: Il y a une serveuse magnifique... genre 9/10.

Le lendemain, mardi donc, je ne prévoyais pas de sortir mais rebelote, et dans un autre karaoké japonais, le Hoseki. L’ambiance est tout de suite moins relax... A peine franchie la porte d’entrée, on entend le réceptionniste qui gueule “Tamu! Tamu!” (Clients! Clients!). Le message est ensuite relayé par plusieurs voix féminines jusqu’au fond du karaoké et un groupe d’une vingtaine de filles commence à s’aligner devant notre passage. On est tout timide, on nous invite à choisir des accompagnatrices mais on dit qu’on veut juste boire un verre. On s’assoit dans une salle qui ressemble à celle du Syuri, mais sans la déco extravagante donc c’est moins rigolo. Une fille toute moche revient à la charge pour nous faire choisir des meufs. Elle parle trop près de moi et sa bouche sent le lubrifiant pour préservatif alors c’est incommodant. Ca me donne envie de vomir, je veux absolument qu’elle jarte mais même après lui avoir dit non 100 fois, elle est encore là. Le proprio finit par arriver... vraiment la gueule et l’attitude du mafieux pour moi, j’aime pas trop ça. On se décide à prendre une chambre avec deux accompagnatrices, puis une troisième parce que Mr Pn se sentait seul.

Précision: il s’agit d’accompagnatrice, c’est tout. Elles chantent avec nous et font en sorte que nos verres soient toujours remplis mais le service s’arrête là. Malheureusement parfois...

Le choix de chansons est pas énorme, on est tenté de se faire tout le répertoire des Backstreet Boys parce que il y a que ça qu’on connaît. La fille avec Mr. J chante très bien, la mienne moins bien, celle de Mr. Pn sert pas à grand chose. Le proprio retourne nous voir à la fermeture, il veut nous payer un verre au Tiga Puluh. Mais après l’avoir vu à deux doigts de frapper l’une des filles parce qu’elle avait mal allumé la clope de Mr. J, on a plus trop envie de traîner avec lui et on décide de partir.

Lieu :

Jalan Cikini Raya pour les 2 – Le Syuri est en face du Tiga Kuda/Hotel Menteng

Class :

Low-Mid class

Nakal :

Oui moyen

Originalité :

Karaoké Japonais a Jakarta

Note :

7/10 (pour le Syuri), 3/10 (pour le Hoseki)


Les Soirées Loose de Mr. K, episode II: Le Red Square (ou comment j’ai gagne mon surnom... )


Jeudi soir, aout 2007. Je suis avec Mr X, direction Red Square. Il est encore tot donc on passe dire bonjour a une copine de Mr. X au Black Cat. On fait les fiers, on sort du taf, on est encore en costard, mais elle se fout de notre gueule parce qu’on a la meme chemise de stagiaire... elle nous demande un cafe et des photocopies, rigole un bon coup et nous dit bye-bye parce qu’elle doit bosser. Ca commence bien...

Le Red Square
, Jakarta
’s First Vodka Bar (apres VB’s Vodka Bar) est l’un des bars les plus populaires de Jakarta. C’est pas bien grand, beaucoup d’expatries, beaucoup de jolies filles, et malheureusement de plus en plus de working girls. Le week-end, c’est l’enfer... 300 personnes dans une salle prevue pour 150, il faut serrer des coudes et danser avec le petit doigt...

Ce soir la, il y a deja pas mal d’ambiance, des filles bourrees qui dansent sur les tables, les barmans qui font leur numeros de cracheurs de feu, et puis la Serveuse, toujours aussi splendide, qui chauffe le client avec son dehanche R n’B spectaculaire (la Serveuse etant de mon avis personnel une des filles les plus sexy de Jakarta).

On se pose a l’entree et on commence a discuter serieux ...

- A 15h!!! Vite!!! T’as vu comme elle est bonne!!

- Ah non!! Trop pas!! mate les seins a celle-la plutot!! Putain j’y crois pas!!

- Etc...

Une fille tres jolie passe... pour les besoins de l’action appelons la Eka (Mr X me fait signe que c’est son vrai nom... je lui reponds qu’elle parle pas Francais donc on s’en fout, et que si elle avait pris mon numero, au moins elle aurait pu m’appeler pour que je mette un pseudo, nah!). Donc Eka, belle fille vraiment... Petit format, une tete de gamine avec un grand sourire malicieux, des yeux brillants comme deux gouttes de cafe noir (merci CB), et d’attendrissantes moues d’enfant gatee... Cela dit, elle a un sale caractere et elle parle comme une racaille, rajoutant fuck a chaque mot qu’elle prononce... “The fucking waiter didn’t put any fucking vodka in my fucking glass!!!”...

En la voyant rentrer, je la pointe du doigt a Mr X, pour lui signifier mon interet. Ca l’etonne pas, elle ressemble a mon ex. Il lui parle en premier, apres lui avoir fait l’approche du Blackberry. Le Blackberry, Kesako?? C’est la technique de drague de Mr X: Il se met juste a cote de la personne desiree, et commence a tapoter comme un autiste sur sa machine, faisant abstraction des personnes autour de lui. Forcement, ca intrigue toujours la fille; elle se dit “ Mais qu’est ce qu’il fout avec son telephone?!?”... Alors la malheureuse se rapproche et, subrepticement, jette un coup d’oeil sur l’ecran, objet de sa fascination... Trop tard!! notre homme a deja reagi, il l’a toisee du regard, a sourit, et lance avec son super accent a la Vincent Mc Doom “Heeelloooo, nama siapaaaa?”.

Ca marche souvent, et avec Eka en particulier. Moi, d’habitude j’essaie de la jouer fine, a la “je t’aime moi non plus” mais ce soir la, j’arrive avec mes gros sabots, lancant des vannes qui tombent toutes a plat... Ca accroche pas avec Eka mais j’ai confiance en moi, j’ai plus d’un tour dans mon sac... Je sors mon manuel Manipulation For Dummies, et j’essaye tout dans l’ordre: reverse psychology, la rendre jalouse, l’ignorer, l’attendrir, la faire rire, faire le macho, faire le romantique, lui dire je t’aime, lui dire que ma mere vient de mourir, seduire sa copine etc...mais non, elle prefere toujours Mr. X.... La garce!!

Mr. X ne peut pas rester, il a rendez-vous avec une autre fille, alors il me laisse tout seul avec Eka... Je me frotte les mains. A la fermeture du Red Square, 2 heures du mat’, je me dis j’ai plus qu’a la cueillir. Je lui demande ce qu’elle veut faire, elle me dit avec un grand sourire de debutante: “Je crois que je vais aller chez Mr X, il a l’air tellement gentil, on s’est envoye des SMS toutes la soiree”... Ah le fennec me dis-je!!! Il est au pieux avec une fille et il me pique mes coups a distance!!!

J’insiste pour qu’on fasse un tour au New China, a Kemang, avant qu’elle rentre... Elle est d’accord. Au passage, ca arrange bien Mr. X. parce qu'il est toujours a Perpete-les-Oies avec sa copine et il aurait pas eu le temps de rentrer chez lui a temps pour accueiller Eka comme il se doit. On danse un peu au New China, j’essaie de la faire boire, et je lui fais une declaration magnifique, je la sens a deux doigts de lacher mais rien du tout. Le New China ferme, il est 4h du mat’. Je tente le tout pour le coup, je lui propose de la ramener chez Mr. X.

Au bas de sa tour, je demonte Mr. X, lui parlant de ses trois tetons, de ses MST et de sa passion pour les chevres. Elle doit penser que je suis fou, elle commence a pleurer, en me disant qu’on l’a jamais autant saoule de toute sa vie, qu’elle a d’autres choses a foutre que m’ecouter toutes la nuit raconter des conneries... Elle me fait la bise, et elle file vers son amoureux.

Je rentre tout seul, il est 4h30, faut que j’aille bosser dans 4 heures. Dans le taxi, je recois un SMS de Mr X: Il parait que t’as ete “fucking annoying”!?! et un autre 2 minutes plus tard: “Elle s’appelle comment au fait???”

A suivre:
Les soirees Loose de Mr K Episode III: Le Bats, ou l’esprit de sacrifice
Les soirees Loose de Mr K episode IV: Les Stands de Viagra d’Hayam Wuruk, Mode d’Emploi


Lieu :

Senayan Arcadia

Class :

Le bar Mid-Class de Jakarta

Nakal :

Beaucoup d’Ayam, et des danseuses en bikini le Jeudi

Originalite :

Jakarta’s First Vodka Bar

Note :

6,5/10 mais en baisse, car en train de se transformer en bar d’hotel

Sunday, August 5, 2007

Le Fortune (par MB)

Mystérieuse enseigne clignotante sur l’avenue Mas Mansyur, je passais tous les jours devant depuis mon arrivée sans savoir ce que ses murs abritaient.
Enfin j’en avais quand même une idée générale, certes il y aurait une piscine, certes il y aurait des filles, mais qu’est ce qui allait différencier ce Spa des autres ?

C’est avec un certain jeune homme au look helvétique que nous décidâmes de nous y rendre un jeudi soir après le boulot. Pas de surprise, les filles qui nous accueillent sont très jolies et nous disent qu’on est « Ganteng », un grand classique dans l’univers des spas jusque-la.

On choisit notre type de Massage et hop on part aussitôt faire trempette histoire de se relaxer et de se préparer pour le Massage. C’est sympa, peut-être pas au niveau du Delta pour les infrastructures piscinières mais ils te passent quand même Fashion TV pendant que tu t’amuses à faire des bulles avec ton nouveau calbute. Idéal pour passer 1 heure à passer en revue la moitie de semaine écoulée.
C’est déjà l’heure du Massage. Une hôtesse charmante devient toute coquine quand DN commence à lui parler en Indonésien, on poursuit donc dans les grands classiques de l’univers spa. Quelque chose change néanmoins quand nous arrivons dans nos cellules. Les chambres sont superbes. Lit sur le sol, télévision suspendue, grande baignoire, détente parfaite.

La Masseuse arrive au bout de 5 minutes et commence avec de l’huile chaude, sublime. Elle est jolie, flatteuse, rigole a chaque blague pas drôle et rigole même quand il faut pas rigoler, toujours dans les classique des Spas, mais toujours bien agréable. Complicité avec la Masseuse implique plus-plus généreux, la fin est donc divine.

2 heures se sont écoulées, direction la baignoire ou Jules César se fera nettoyer.
Complètement détendu, on ressort avec le sourire.

L’appréciation d’un spa tenant énormément a la complicité nouée avec la masseuse rencontrée je noterais le Fortune a 7,5/10 dans un registre d’objectivité. Cette notation tient compte du prix, royal lui aussi : compter 400.000 Rp par tête.

Note: 7,5/10

Wednesday, August 1, 2007

Le New Stardust : Un Vrai Retour à la Nature (par OD)

Sarinah est en passe de devenir un endroit culte. Outre la présence du fameux starbucks (quoique l’Indonésie soit plus fan de muffins et de doughnuts que de brownies…….aie aie aie ils savent pas ce qu’ils ratent), le Burger King se fait une place au soleil et rien de mieux qu’une digestion au New Stardust. Il suffit juste de traverser la rue, de prendre l’ascenseur jusqu’au 14ème ciel (attention aux caprices de cette cabine montante qui est aux ascenseurs ce que la révolution française a été à Louis XVI…). A l’entrée, vous aurez un choix draconien à faire entre le clubber qui sommeille en vous et votre instinct de gloire après des années d’entraînement à imiter Tom Cruise seul chez vous). Je vous conseille fortement de bifurquer à droite direction le pool et ce pour une seule et unique raison, le test du club n’a pas été encore fait, juste un petit coup d’œil mais que l’objectivité me préservera de donner un avis non fondé.

Vous suivrez un long corridor, 2 virages à 90° et une petite porte plus loin, vous voici dans l’antre du jeu et de la décadence………euh non en fait non, point d’attente ici, le jeu est immédiat, les serveuses à l’aguet, l’écran géant diffusant éternellement des matchs de foot de deuxième zone. Vous vous demandez ce que vous faites là, la poudre d’escampette n’est pas loin mais avec l’appui de vos compères aventuriers, vous restez : l’émulsion du groupe fait son effet mais un nouveau coup dur survient. Alors que vous vous dirigez d’un pas serein vers les tables de luxe et leur velours rouge rappelant à merveille l’ambiance de vieux théâtres parisiens, une horde de fourmis serpentent le long des fenêtres et les blattes jouent au micro machine entre vos jambes…..Les cris courageux d’un de vos compères vous tétanisent lorsque vous tendez la main vers la queue, c’est qu’il vient d’éviter la noyade de justesse sous les gouttes de la climatisation du nouveau millénaire : remarquez il aurait pu en profiter pour ramener son bonnet de bain canard jaune vif offert pour son anniversaire….aucune notion du danger ces jeunes.

A ce moment vous vous demandez l’intérêt d’un tel endroit : et bien comme nombre d’endroits de Jakarta, il mérite de prendre patience. Vous vous laissez aller à commander vos bières : la San Miguel est fraîche si ! L’accent du soleil s’empare de vous, les parties défilent, les rires éclatent, les coups magistraux font place aux coups improbables. Les rideaux s’ouvrent et le spectacle vous saute aux yeux,vous vous laissez aller à admirer la vue qui s’offre à vous entre deux coups, les tours illuminées laissent place au loin à de petites maisons éclairées à la lumière d’un feu d’artifice les jours de chance. Seul le DJ stagiaire est là pour vous sortir de vos rêves, ces alternations de volume de son à la force de son poignet sont d’une pureté et d’une synchronisation inégalable. Désormais bien installé, vous vous laissez aller, vos instincts reprennent le dessus et vos yeux partent à la recherche des beautés de ce monde. Les hôtesses sont là mais point d’effarouchement, il s’agit d’un repère de gloires passées dont seul l’œil expert devinera la présence d’un charme certain. Vous voici chez vous, vous vous allez même à passer votre bras autour de votre dulcinée le long des dossiers de fauteuil, un petit air frais le long de votre bras dénudé vous rafraîchit…….un air frais ?.....non une dizaine de fourmis ont pris votre bras pour une bifurcation de l’autoroute du bord de fenêtre : ça y est l’endroit vous a adopté !

La deuxième fois, vous vous y sentez à l’aise mais les fourmis ont disparu comme un signe d’un rituel de passage réussi.

Lieu :

Mall Sarinah, 14ème étage

Class :

Middle class

Nakal :

Non

Originalité :

une vue superbe, le défilé organisé de nos amis les bêtes les jours de chance

Note :

7/10