Le Dragonfly
Le dragon-mouche, c’est le seul bar de Jakarta ou on ne m’a pas laisse rentrer… j’étais mal habille…ca m’a rappelé la France… Comment ca mal habille ? Mon plus beau T-shirt UNSS 1999, on aura tout vu… « C’est ca videur, continue à faire preuve d’arrogance et je vais mettre en peril ton integrite physique…je vais sortir la boite a outil et il va t’arriver des bricoles, je te préviens…ca va finir en chamailleries corporelles avec des contusions et des equimoses cette histoire…aieuu ! non, on tire pas les habits ! Arrêtes, j’ai des lunettes !! Bon, ca va, je m’en vais, puisque c’est comme ca je pars au Cafe Queen et vous ne me reverrez jamais ici…jamais vous m’entendez ! c’est un jamais irrévocable, un jamais Aime Jacquetsque »
J’étais déjà rentré la semaine d’avant donc je me rappelle comment sont habilles les gens a l’intérieur – non Mr. K, c’était surement pas les même gens, c’est pas le stadium ici, les gens rentrent chez eux le matin, ils ont un travail, ou du moins un revenu qu’ils dépensent ici avec enthousiasme. Comment sont ils habilles ? Tous pareils: bien. Ceux qui sont en jean ont le porte-clés Ferrari qui dépasse de la poche, donc on les laisse entrer. Oui, ici les gens ont plein sioux, mais ils ne les envoient pas à l’ARC, même si avec toutes ces bouteilles qu’ils achètent ils devraient se méfier de la sirose du foie. En fait la bouteille c’est souvent un truc a partager, comme un moment Nutella mais en moins intime… il y a souvent un riche mécène qui abreuve ses amis et parfois quelques parasites dans mon genre, un gars qui s’assure que tout le monde est heureux, que tout le monde a un verre plein, et que tout le monde se rend bien compte qu’il achète plein de bouteilles avec son Amex platinium… c’est l’oppose des bars low-class Cambodgiens, ou la bouteille ne se partage pas…elle ne s’ouvre même pas d’ailleurs… les faux nouveaux riches « louent » la bouteille pour la soirée, juste pour qu’elle soit sur la table et que les filles viennent a leur table en espérant qu’ils vont éclater tout le monde avec tout leur argent…bref, tout ca pour dire, au dragonfly, il faut être généreux pour se faire remarquer…
Le bar est grand, mais tout le monde s’entasse sur une piste de danse déjà surpeuplée…les gens dansent avec un visage sérieux, mais lèvent parfois la main en l’air comme PL au club 36, mais un peu plus dans le rythme parce qu’ils se soucient encore du regard des autres…
Ceci dit, beaucoup apprécient cet endroit et pensent, comme Jean Jacques Goldman, que la musique est bonne. Des DJs de classe internationale sont régulièrement invites pour divertir la foule qui n’en demande pas moins…exigence est parfois gage de qualité…
Bref, un endroit a conseiller aux amateurs de musique électronique…a noter que le bar a été rénové et que le menu du resto a été refait par un chef espagnol, sur un nouveau concept : une grande table centrale - concept devenue très tendance a NY – qui permet des aller-retour entre les tapas, le bar, et la piste…
A essayer donc…
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Dragonfly: Graha BIP, Jl. Gatot Subroto 23, Jakarta 12930
Class : High Class.
Nakal : Non
Originalité : le premier club house music/tapas de Jakarta
Note : 5/ 10.
Thursday, May 22, 2008
Le Dragonfly
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2 commentaires:
Ca mérite bien 6... meme si j ai également été bloqué a cette putain d'entrée ; )
MrJ.
Une très bonne revue!!
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